Édition du lundi 13 septembre 2010
L'humidité dans les logements touchait un ménage sur cinq en 2006
En 2006, 20% des ménages de France métropolitaine signalaient des signes dhumidité dans leur logement. Cest ce quindique une étude du Commissariat général au développement durable (1) réalisée à partir des données de la dernière enquête «Logement» réalisée par lInsee entre février et décembre 2006 (2).
Ce défaut, en recul de quatre points par rapport à 2002, demeurait le plus observé dans les logements. Il sexplique par la vétusté de la construction. En effet, près dun tiers des logements construits avant 1948, et près de la moitié de ceux dont la façade est en mauvais état, présentaient des signes dhumidité en 2006. Et «le risque de présence dhumidité dans les logements individuels datant davant 1948 est à peu près trois fois plus élevé que dans ceux construits après 1999. Dans les logements collectifs, il est proche du double». De plus, les conditions climatiques et météorologiques défavorables augmentent ce risque.
Les propriétaires souffraient en moyenne deux fois moins de lhumidité que les locataires. Les locataires sont ceux qui souffrent le plus de la présence dhumidité dans leur logement: 28% dentre eux en faisaient état en 2006 (26% dans le seul parc social) contre 15% des propriétaires. Parmi ces derniers, les propriétaires non accédants, qui habitent davantage des logements anciens, sont plus touchés par les problèmes dhumidité que les accédants
(1) Les résultats de létude sont publiés et commenté dans "Le point sur" n° 61, septembre 2010.
(2) 42.000 ménages ont été interrogés. Le champ de létude du Commissariat général au développement durable se limite à la France métropolitaine.
Pour accéder au document, utiliser le lien ci-dessous.
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